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diongoma
10/12/2005 22:58
Dee McCalla est un personnage. Cette jamaïcaine à l’enthousiasme communicatif s’est donnée pour mission d’élever le « headwrapping » ou « l’attaché de foulard » au rang des œuvres d’art. Sous ses doigts, le foulard devient parure, les tissus aux mille couleurs et mille textures ne couvrent plus la tête, ils l’habillent, ils la couronnent. Dans son panier, se côtoient soieries, fausses fourrures, wax, bogolans et cuirs, qui rehaussent avec élégance les ports de tête, naturellement royaux, d’hommes et de femmes à la chevelure afro, naturels ou non, nattés ou locksés, de toutes les longueurs . Ses créations ont fait de Dee Mac Calla une spécialiste, incontestée outre-manche, d’une discipline qu’elle a apprise dès son enfance. Une expérience malheureuse du défrisage provoque à l’époque une perte partielle de ses cheveux. « J’avais quatorze ans alors », se rappelle t’elle.
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